Mais regardez moi ça ... juste en dessous, quel con à bien pu écrire ça ?
Plus rien a dire, je pense plus à rien, j'écris ce que je ressens encore et toujours...
Je ne comprends plus rien... Ca ne m'était pas arrivé depuis si longtemps, et comme si le hasard me prenait de haut et me disait sur ce ton si condescendant : "Biensûr, c'est elle qui te le rappel", comme si j'avais besoin de ça...?
Ne mettons rien sur le compte d'un quelconque manque, d'une quelconque stupide ou de quoique ce soit de quelconque qui n'a pour but que de définir quelque chose d'au final indéfinissable que l'on s'amuse à prédire puis finalement avouer en lâchant un digne "C'est normal, t'inquiète c'est tout le monde pareil, et puis c'est normal..." (Quel cruel manque de subtilité).
Bref, je ne sais pas pourquoi, mais depuis tellement de soir, je ne dors plus, c'est comme si la nuit toutes les choses devenaient plus belle, plus triste ou plus heureuses... en tout les cas elles le sont... je m'embrouille déjà dans cette longue suite incohérente de mots et pourtant cette idée m'apparaît si clairement... Ce n'est que le coeur vide que j'avance aujourd'hui sans avoir connu le malheur de le remplir pour qu'on me le vide de force, ce n'est pas sans un certain recule que je peux avouer que je suis ce qu'on appel un fou, définition commune qui m'exaspère autant que ceux capables non seulement de le dire mais surtout de le penser, oui je désire souffrir, mais m'a-t-on dit un jour, mieux vaut une vie vécue de souffrance qu'une putain d'illusion, et j'en suis là, dans mes illusions dans un monde qui n'existe pas, coincé entre le réel et ce qu'on voudrait en faire... j'en suis là, je suis seul...
Non, pas seul loin de toute affection, loin de tout ... mais peut-on se contenter d'amitié ? Qui pourrait réellement affirmer un de ces jours : " Mes amis sont là pour moi et c'est tout, je suis heureux "... qui pourrait oser se permettre de dire : " Oui c'est vrai tu es là pour moi " alors que lorsque l'on se dit seul on ne pense qu'à une personne qui s'est incrusté à un tel point dans notre coeur et notre esprit que cette seule volonté qui nous anime à prononcer le mot de solitude ne s'oriente absolument pas vers la solitude réelle, mais vers ce manque inavoué et pourtant existant, cette volonté que cette personne revienne ou vienne simplement vers nous ... Des hypocrites qui ne sont au final ni gentil, ni bienveillants.... ni intelligents, ni exceptionnels ... Vous n'êtes tous que comme tout les autres, vous servez vos intérêt avant ceux des autres et donnez illusion pourtant puissante que vous êtes cet être si bon et partageur tout au fond de votre âme ... mais quand ? Quand cela vous arrange, quand cela vous dérange ...
Il faut être franc, les personnes qui sont aujourd'hui prêtes à sacrifier quelque chose pour quelqu'un d'autre sont rares, ou peu sincères avec elles-même, ou bien le font au mauvais moment, pour les mauvaises choses et s'en servent de prétexte pour mieux achever une relation qui au final dérangeait ...
Voilà où j'en suis donc ... je me sens seul, non pas de cette solitude si insultante envers ceux qui nous tiennent à coeur, mais de cette solitude d'un amour manquant et d'un vide présent... cet appel dont on rêve que l'on nous réponde non pas "Mais si je suis là" ... mais plutôt que l'on ne nous réponde pas du tout, que l'on agisse ... Arrêtez ... arrêtez donc de pleurer, arrêter de me faire chier, arrêtez de ruiner votre bonheur, tous, de vous croire si triste par des choses qui vous rendent heureux ... arrêtez de m'étaler tout cela alorsque je ne fais que rêver de le vivre.
Je ne suis plus que l'ombre d'un faux sourire, de fausse réponses, de faux semblants...
Non, ce n'est pas normal, je suis trop anormal, pas différent, mais anormal de cette chose qui vous écarte des autres... je ne comprends rien, aux sentiments, aux gens... Je ne sais rien, je ne suis personne, je ne suis que la copie de la copie de la copie d'une copie déjà usée par le temps... je tente de survivre plutôt que de vivre.
J'aimerai moi aussi qu'on m'aide, qu'on me dise des choses gentilles, qu'on me dise ce que je veux entendre, juste une fois, vivre ce que j'aurai voulu vivre ... juste une fois, j'ai tellement donné sans rien attendre en retour ... juste une fois ... je ne suffoque pas, je ne meurt pas, je vous regarde juste avec ce sourire qui supplie que l'on me cherche ...
Je me suis réveillé ce matind'une nuit encore trop longue. Resté éveillé à regarder les étoiles dans un ciel noir, distinguer quelques clartés à travers les nuages sombres qui ne rêve que de pleurer, de s'enfuir et de n'avais jamais à revenir.
Je me suis réveillé sans savoir pourquoi j'étais seul, comme si tout le monde était partit précipitamment sans laisser nouvelles ni pensées... Ni familles, ni amis, ni amour, rien qu'une solitude grandissante, aurais-je du m'inquiéter ... effet de la nuit qui semble s'éterniser malgré le soleil levé ... Comment savoir même s'il est là, le ciel n'est que blanc, uni et il ne pleure pas, il retient ses larmes il nous regarde et l'on peut ressentir cette tristesse en levant simplement les yeux. Je me suis réveillé et encore et toujours les mêmes gestes, comme un automatisme cruel et fataliste je me suis levé, j'ai regardé le plafond le temps de quelques secondes, je me penche sur le côté et je vois qu'il est encore tôt, je n'ai dormis que 2 heures, comment je fais pour ne pas être fatigué ? Je ne me souviens de rien, comment je me suis endormis, comment j'ai réussis ? Je me souviens de tout, de toute cette journée si longue, une journée comme je n'en avais jamais vécu jusque là où chaque instants m'a précipité dans un abîme dont j'ai déjà touché le fond... chaque instant, chaque gestes, chaque paroles, si j'ai eu un jour un coeur il n'est aujourd'hui plus rien, une infime poussière stagnant dans un lac de larmes au fond de mon âme. Je me suis réveillé et je n'avais plus envie de rien, je descends les escalier, ça semble durer une éternité, arriver en bas je ne sais déjà plus ce que je voulais faire, encore un réflex, je me trouve une envie ... remonter.
Je me suis réveillé et c'est comme si je ne m'étais jamais endormis, ou plutôt que je l'ai toujours été, les démons noirs se rient de mon infortune alors que j'ère parmi les ombres comme un mort flottant à la surface de l'eau, la vie du dessous me touche, me heurte, me fais bouge sans pour autant que je sois vivant, une sombre force monte en moi. Et si je ne ressentais plus rien ? Comme ais-je pu en arriver là, rien pourtant ne s'est passé, tout est arrivé comme cela aurait pu être prévu... et pourtant c'est comme si je n'étais plus, en une journée mes convictions détruite, mon espoir ne s'est jamais autant éloigné et ma pensé si bien perdue... mais que c'est-il passé ? Je me suis réveillé en le sachant, je me suis réveillé en ignorantce fait on ne pourrait plus volontairement, je n'ai plus la conviction de me battre pour qui que ce soit, je n'ai jamais eu la conviction de me battre pour moi ... vous me tuez, petit à petit je meurs et je m'éteint dans un sombre halo... mais qui lira ces mots en comprenant ce qu'il peut en être, je n'ai pas envie qu'on m'aide, je voudrais juste ne plus me sentir seul ... Je me suis réveillé et je n'ai rien compris, encore une fois j'ai rêvé ce n'est qu'une mise en abyme d'un rêve, d'un songe, je me réveille chaque fois dans un rêve plus limpide et plus noir, je le sais maintenant... tout cela ne finira qu'avec ma fin, quelle ironie, et pourtant si logique...
Je ne suis qu'un idiot borné et je gâche toujours tout ... mais qu'est-ce qui m'a pris de tomber amoureux ... un jour, qu'est-ce qui m'a pris de croire que de rendre le sourire aux autres pourrait rendre mon semblant de vie meilleur ? J'avais des idéaux, j'avais des envies... tout est parti.
C'est l'histoire d'un voyage...tout ça à cause de toi qui est entrée sans jamais ressortir, tout ça parce que le petit bonhomme n'avait jamais voyagé et que dans sa vie il n'avait pu croire qu'en ce qu'il avait vu. Il n'était pas seul, il était seul. C'est cette histoire qui a commencer il n'y a pas si longtemps et tellement en retard que le petit bonhomme s'y est perdu. Il n'y voulu rien comprendre et partit s'enfuir. Quel chance, ce petit bonhomme n'avait que son imagination, un rêve sans fin, beau mais triste, long et sans espoir, mais un rêve tout de même, il a fuit, couru, de rues en rues dans cette grande ville déserte qu'il s'était imaginer sans jamais penser un jour pouvoir retrouver son chemin, il n'y pensait pas, il ne rêvait que de ça, se perdre une bonne fois pour toute, se cacher là où même lui n'aurait jamais été capable de penser. C'est tellement plus simple quand on sait que le petit bonhomme ne parlais à personne et pourtant parlais beaucoup. Il remplissait les gens de ce qu'il voulait, il leur donnait son sang qu'ils désiraient comme repas. Cette histoire n'a pas de sens, et c'est tant mieux, c'est que le petit bonhomme s'est perdu dans les rues désertes. Mais quel manque de chance, la ville qu'il s'était imaginer n'est rien d'autre qu'une plaine... comment aurait-il pu y construire lui qui ne sait ? Et dans cette plaine, où que l'on se cache, l'herbe est toujours la même, la terre aussi, le décor aussi, simples variations n'existants que dans la hauteurs des collines : parfois hautes, parfois pas. Mais où que l'on se cache, dans cette plaine l'on voit la Lune, qui nous regarde à son tour ... mais qu'y voit donc le petit bonhomme si ce n'est la seule chose qu'il n'a pas imaginer... Triste réalité qui pourtant illumine ses longues nuits, perdu dans sa propre imagination. Il ne vit plus, il n'y jamais vécu, il a cru se réveiller, mais ce n'était que d'un rêve dans un autre. Il n'y a pas de fin, il n'y a pas d'espoir, mais il vit tout en étant mort.
Jamais plus le petit bonhomme n'avait su se tenir face à la Lune, la regarder dans les yeux, ce corps céleste illuminant sa nuit infinie, il ne la regarde plus, il la contemple... pas besoin de dialogue, les yeux parlent et révèlent bien plus du coeur que les mots ne sauraient le faire... Il rêve de la prendre, la capturer, l'emmener au loin, mais ce petit bonhomme sait que ce n'est qu'un rêve ... C'était l'histoire d'un voyage qui n'a jamais commencé et qui pourtant finit déjà.
Fin ou début d'un conte ... ? Nul ne le sait ...
Début de la fin sans doute.
Un autre voyage attends et celui-ci sera le dernier...
Et si pour la première fois je me disais que l'on peut être heureux, non pas comme ces formules rébarbatives qui nous assiègent l'esprit et qui visent à nous éloigner de notre but plutôt que de nous en approcher, nous donner sur un plateau doré une odieuse copie éphémère qui ne demande qu'à repartir pour creuser en nous l'abîme triste et vide de notre malheur.
Pas de secret, pas de réalité, pas d'objectivité, rien que ce que cela pourrait m'apporter, je n'ai jamais pensé à vous, ceux qui pourraient me lire, pour être franc je pense pas que je m'y intéresse vraiment, pour la première fois, ce soir, j'écris pour moi, pour me parler, pour noter à jamais dans mon crâne que c'est ce bonheur là que je veux et aucun autre.
On a tué mon art, on a voulu mettre un mot sur ce que mon coeur me hurlait, on me l'enseigne et l'on m'ordonne des règles, je perds mon imagination, je coule, je meurt à petit feu et je suis voué à disparaître, peut-être est-ce mon dernier souffle dans ces lignes que je cède au passé, mais je me battrai jusqu'au bout pour ne jamais oublier celui que j'étais ... ! Je pourrais trouver des raisons pour faire de moi un Homme malheureux, faire de moi quelque chose de pitoyable et de déjà mort, n'être qu'une ombre marchant parmi les ombres sur cette terre qui m'use et me détruit petit à petit.
Peut-être ais-je finalement perdu l'esprit ... peut-être que j'ai trouvé enfin le moyen de faire parler mon coeur, j'en ferais ma vie, j'en ferais ma mort... non je pense que j'ai bel et bien tué mon art... quitte à en mourir, continuons... Mais voilà que je me réveille, que je vois ces gens, leur mains tendues, leurs sourires et leurs bras tendu, volontairement ou non, par intérêt ou non ils sont là et je ne les oublient pas, ceux que l'on appelle nos amis, ceux sur qui tant on craché leur venin, se réfugiant dans une volonté futile de vivre par eux-même, ceux qui n'ont jamais reconnus leur existence comme improbable si l'on la vie seule...
C'est quand je suis triste, quand je ne comprends plus, que de simples mots m'ont réveillés et ont su me ramener là où j'aurais du toujours être et rester, mais chacun fait des erreurs, moi le premier, et bien vite j'ai compris que j'avais fait le bon choix.
Car ton sourire est surement le plus beau, et d'entre tous celui qui fait de mes mots incohérents un chant doux et mêlé de bonheur.
Car mon bonheur je l'ai trouvé, même si je sais qu'il repartira, je sais aussi qu'il reviendra, et ce qui me rend heureux c'est de savoir que ce bonheur reviendra tant que j'y croirai, que même si je l'oublie on se chargera de me le rappeler et qu'à jamais il m'appartiendra, ne serons que les jours où je saurais me réveiller et les autres ...
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Kobaru : Merci mec, j'ai changer les musiques et je vais en rajouter ne t'inquiète pas :D
Max : Jolie changement, la deezer'box est cool mais va pas très bien avec ce que tu écrit :D, tu devrais mettre des musiques un peu plus morbides !