Bon on me dira d'ambler : "Mais qui y arrive de toute manière ?"
C'est sur que je pense pas que quelqu'un y arriver mais dans un élan de manque de discernement le plus certain il me prend l'envie d'écrire sur mon incompréhension du monde. C'est pas ce qui manque, mais ça me fait du bien je pense...
J'étais devant la télé, 4h du mat' passé à ressassé sur le fait que, définitivement, j'ai foiré mon premier semestre de Fac. Faut dire que j'ai rien foutu de chez rien foutu, je suis allé en cours pour parler sur MSN et Facebook sur mon ordi portable qui a coûté une fortune à ma famille qui s'est cotisée pour mes 18 ans, bon ceci dit il est rentabilisé donc c'est pas trop grave; en repensant à ce semestre bien foiré, j'en suis revenu à la toujours et même question en ce moment : qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ... J'arrive pas à me foutre des baffes et me motiver de faire quelque chose dans la vie, et c'est vraiment inquiétant, le pire c'est que je peux m'en prendre qu'à moi-même, j'ai aucun projet, aucune envie, aucune motivation... et pourquoi ?
C'est bien con, mais je réfléchis plus à pourquoi j'en suis là que comment m'en sortir. Alors au moins ce soir j'ai peut-être trouver une explication, je me suis juste mis un rêve dans la tête...
Enfin... un rêve, c'est large comme notion, disons plutôt une vie... J'ai rejeté toute réalité.
J'ai repensé à ma première scientifique, mes parents m'ont toujours dis que j'étais quelqu'un avec des facilités, des opportunité dans la vie, j'y ai cru comme un con, et j'ai laissé faire les choses, on aurait peut-être du me dire que j'étais un crétin, par pur esprit de contradiction j'aurais surement mieux réussis, mais c'est pas ça la question; premier rêve qui part en fumée : "Il y a toujours meilleur que toi", la moralité que je m'en suis fait : "Si je suis pas le meilleur, alors je ne suis rien", ce qui nous envoie sur une terminale littéraire, faut avoué que je m'en suis beaucoup mieux sortit peut-être parcequ'il fallait plus utiliser sa tête que sa calculatrice ou des choses toutes faites qu'on s'évertue à vous rentrer en plein crâne, le fait est que je me suis convaincu que je pourrais être le meilleur en philo, et j'ai réussis. Résultat je me retrouver en Fac de Philo, et là encore un idéal qui tombe : c'est définitivement pas ce que je m'imaginais... foutu rêves, foutu déception.
Si ça s'arrêtait là ... mais tout ce que je tente d'entreprendre : piano, graphisme, même dans un jeu vidéo je ne suis pas foutu d'être suffisamment bon pour me démarquer, trouver une vocation, je ne sais pas ... le genre de déclic qu'on espère avoir toute sa vie pour ne pas finir derrière un bureau, marié, 3 ans, à devoir cotiser pour sa retraite en espérant qu'on en aura encore une avant de mourir... Un sorte de ras-le-bol ? Je sais pas ... je me dis en écrivant et relisant ces quelques lignes que je pourrais bien passer ma vie à écrire, mais je pense pas que qui que ce soit ai réellement envie de lire tout ça, on recherche surtout la nouveauté et à force ça doit vraiment lasser de devoir relire quelqu'un qui semble tourner en rond...
Relationnel ? Pareil ... chaque visage que je rencontre, chaque nouvelle voix, chaque sourire semble être pour moi un acquis, une vérité alors qu'il ne s'agit que de rêves éphémères et réalité trop tristes pour que je sois capable de les acceptées...
Toutes les nuits je m'endors en ressassant les mêmes choses : absolument rien....
J'ai l'impression d'un vie immense, la déception d'une vie tellement banale, normale, plate, longue et ennuyeuse face à un rêve qui prend de plus en plus de place... les nuits s'allongent.... le sommeil prend plus de place, quand je suis éveillé c'est à peine si je pense.
Evidemment c'est cliché de vouloir fuir la réalité et que si je voulais vraiment me démarquer je remettrais un peu les pieds sur Terre... Mais je pourrais tout aussi bien dire que ces personnes ont tort, c'est bien notre façon de voir les choses ici que de s'imaginer que la "vrai" vie est ce qu'il y a de plus saint.
Est-ce que cela vous semble sain de vivre d'une manière qui ne vous enchante pas, dans la difficulté permanente, dans le besoin de satisfaire un désir qui restera toujours, jusqu'à votre mort, sans jamais se rendre ... que ça soit la vie derrière un bureau, le grand amour que l'on recherche, l'amitié la plus pure, le bonheur, tout ça à la fois ...?
Je repense à toutes les personnes que j'ai pu cité, ou même aux quelles j'ai pu penser depuis que j'ai commencé ce blog, toutes celles que j'ai encore en tête aujourd'hui, mes conneries inavouées, mon côté salopard qui au final mérite le pire ... J'ai menti, j'ai triché, j'ai trompé... Sans me donner d'excuse ... peut-être simplement parce que je n'ai jamais eu de chance.... Mais j'ai toujours, au final, donné de moi-même, sacrifié à la toute fin ma personne, pour que, si j'ai été l'auteur de crime absurde, je sois le seul à en souffrir. J'ai menti plus d'une fois pour rendre le sourire, pour redonner aux gens l'envie d'avancer, j'espère que cela à fonctionner, que ces personnes ne l'oublieront pas ...
La question aujourd'hui, c'est comment se faire pardonner, comment enfin être quelqu'un... comment repartir de zéro, quand on a dépassé le point de non-retour ...?
Encore une fois aussi pitoyable que je sois, je demande de l'aide ... je veux vivre ...
C'est sur que je pense pas que quelqu'un y arriver mais dans un élan de manque de discernement le plus certain il me prend l'envie d'écrire sur mon incompréhension du monde. C'est pas ce qui manque, mais ça me fait du bien je pense...
J'étais devant la télé, 4h du mat' passé à ressassé sur le fait que, définitivement, j'ai foiré mon premier semestre de Fac. Faut dire que j'ai rien foutu de chez rien foutu, je suis allé en cours pour parler sur MSN et Facebook sur mon ordi portable qui a coûté une fortune à ma famille qui s'est cotisée pour mes 18 ans, bon ceci dit il est rentabilisé donc c'est pas trop grave; en repensant à ce semestre bien foiré, j'en suis revenu à la toujours et même question en ce moment : qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire ... J'arrive pas à me foutre des baffes et me motiver de faire quelque chose dans la vie, et c'est vraiment inquiétant, le pire c'est que je peux m'en prendre qu'à moi-même, j'ai aucun projet, aucune envie, aucune motivation... et pourquoi ?
C'est bien con, mais je réfléchis plus à pourquoi j'en suis là que comment m'en sortir. Alors au moins ce soir j'ai peut-être trouver une explication, je me suis juste mis un rêve dans la tête...
Enfin... un rêve, c'est large comme notion, disons plutôt une vie... J'ai rejeté toute réalité.
J'ai repensé à ma première scientifique, mes parents m'ont toujours dis que j'étais quelqu'un avec des facilités, des opportunité dans la vie, j'y ai cru comme un con, et j'ai laissé faire les choses, on aurait peut-être du me dire que j'étais un crétin, par pur esprit de contradiction j'aurais surement mieux réussis, mais c'est pas ça la question; premier rêve qui part en fumée : "Il y a toujours meilleur que toi", la moralité que je m'en suis fait : "Si je suis pas le meilleur, alors je ne suis rien", ce qui nous envoie sur une terminale littéraire, faut avoué que je m'en suis beaucoup mieux sortit peut-être parcequ'il fallait plus utiliser sa tête que sa calculatrice ou des choses toutes faites qu'on s'évertue à vous rentrer en plein crâne, le fait est que je me suis convaincu que je pourrais être le meilleur en philo, et j'ai réussis. Résultat je me retrouver en Fac de Philo, et là encore un idéal qui tombe : c'est définitivement pas ce que je m'imaginais... foutu rêves, foutu déception.
Si ça s'arrêtait là ... mais tout ce que je tente d'entreprendre : piano, graphisme, même dans un jeu vidéo je ne suis pas foutu d'être suffisamment bon pour me démarquer, trouver une vocation, je ne sais pas ... le genre de déclic qu'on espère avoir toute sa vie pour ne pas finir derrière un bureau, marié, 3 ans, à devoir cotiser pour sa retraite en espérant qu'on en aura encore une avant de mourir... Un sorte de ras-le-bol ? Je sais pas ... je me dis en écrivant et relisant ces quelques lignes que je pourrais bien passer ma vie à écrire, mais je pense pas que qui que ce soit ai réellement envie de lire tout ça, on recherche surtout la nouveauté et à force ça doit vraiment lasser de devoir relire quelqu'un qui semble tourner en rond...
Relationnel ? Pareil ... chaque visage que je rencontre, chaque nouvelle voix, chaque sourire semble être pour moi un acquis, une vérité alors qu'il ne s'agit que de rêves éphémères et réalité trop tristes pour que je sois capable de les acceptées...
Toutes les nuits je m'endors en ressassant les mêmes choses : absolument rien....
J'ai l'impression d'un vie immense, la déception d'une vie tellement banale, normale, plate, longue et ennuyeuse face à un rêve qui prend de plus en plus de place... les nuits s'allongent.... le sommeil prend plus de place, quand je suis éveillé c'est à peine si je pense.
Evidemment c'est cliché de vouloir fuir la réalité et que si je voulais vraiment me démarquer je remettrais un peu les pieds sur Terre... Mais je pourrais tout aussi bien dire que ces personnes ont tort, c'est bien notre façon de voir les choses ici que de s'imaginer que la "vrai" vie est ce qu'il y a de plus saint.
Est-ce que cela vous semble sain de vivre d'une manière qui ne vous enchante pas, dans la difficulté permanente, dans le besoin de satisfaire un désir qui restera toujours, jusqu'à votre mort, sans jamais se rendre ... que ça soit la vie derrière un bureau, le grand amour que l'on recherche, l'amitié la plus pure, le bonheur, tout ça à la fois ...?
Je repense à toutes les personnes que j'ai pu cité, ou même aux quelles j'ai pu penser depuis que j'ai commencé ce blog, toutes celles que j'ai encore en tête aujourd'hui, mes conneries inavouées, mon côté salopard qui au final mérite le pire ... J'ai menti, j'ai triché, j'ai trompé... Sans me donner d'excuse ... peut-être simplement parce que je n'ai jamais eu de chance.... Mais j'ai toujours, au final, donné de moi-même, sacrifié à la toute fin ma personne, pour que, si j'ai été l'auteur de crime absurde, je sois le seul à en souffrir. J'ai menti plus d'une fois pour rendre le sourire, pour redonner aux gens l'envie d'avancer, j'espère que cela à fonctionner, que ces personnes ne l'oublieront pas ...
La question aujourd'hui, c'est comment se faire pardonner, comment enfin être quelqu'un... comment repartir de zéro, quand on a dépassé le point de non-retour ...?
Encore une fois aussi pitoyable que je sois, je demande de l'aide ... je veux vivre ...
j'ai écris cet article en pensant à une gentille demoiselle, désolé pour elle d'ailleurs haha, vu l'article... Miss Juliette P., car j'ai écouté "Emily Jane White" durant toute sa rédaction, c'est avec elle que j'ai partagé pour la première fois l'artiste, et c'est elle qui m'a envoyé la chanson "Been So Long". Petite dédicace alors, qui prend toute sa valeur, car elle ne représente pas si mal que ça l'esprit de l'article, en espérant qu'elle saura lire entre ligne et apprécier la valeur réelle.